Les "grosses épices" (les plus employées) sont :
• le poivre,
• le gingembre,
• la cannelle,
• la muscade.
Le mélange cannelle + gingembre se retrouve dans la plupart des recettes. On utilise, à la période médiévale, au moins 3 variétés de gingembre : le gingembre commun, le gingembre blanc ou colombin (de la région de Madras) et le gingembre de Mesche ou gingembre mequin (qui a transité par La Mecque). Preuve, si cela était encore nécessaire, de la sensibilité gustative aux épices des gastronomes médiévaux !
Les "menues épices" (utilisées de manière moins intensive) sont variables selon les époques. Ce sont :
• la fleur de cannelle,
• le poivre long (très parfumé avec une note sucrée et fruitée),
• le cubèbe (ou poivre à queue),
• la maniguette ou graine de paradis (autre sorte de poivre),
• le safran (utilisée pour colorer les plats et déjà la plus chère à l'époque !),
• le galanga (cousin du gingembre aux parfums plus subtiles),
• le macis (enveloppe de la noix de muscade, à la saveur plus marquée, parfumé, doux, plus subtile),
• le clou de girofle (à n'utiliser que réduit en poudre afin que se dissipe harmonieusement son parfum),
• la cardamome,
• le sumac (apporte une saveur acidulée).
Le sucre : Classé au moyen âge comme une épice ou un médicament, issu de la canne à sucre, il est un produit peu courant et coûteux. Il est préféré au miel, jugé trop "populaire"...