Le Dauphiné
 

Guigues Ier Le Vieux d'Albon (Vetus Veteris), dit le dauphine, né vers 1000, mort le 22 avril 1070 à Cluny, fut comte en Oisans, Grésivaudan et en Briançonnais.
Il était fils d'un Guigues d'Albon et d'une Gotelana de Clérieux.
 
Guigues II d'Albon, dit Pinguis (le gras), né vers 1025, mort en 1079, fut comte en Grésivaudan et en Briançonnais de 1070 à 1079.
 
Guigues III d'Albon, dit Comes, né entre 1050 et 1060, mort en 1133, fut comte d'Albon de 1079 à 1133
Il est le premier Guigues à se faire appeler comte d’Albon, dès son avènement en 1079.
 
Guigues IV d'Albon, dit Dauphin mort à La Buissière en 1142, fut comte d'Albon de 1133 à 1142.
Il était fils de Guigues III d'Albon et de Mathilde
Ce comte est le premier à porter le surnom de Dauphin (Guigo Delphinus), et ceci dès 1110
 
Guigues V d'Albon né vers 1125, mort le 29 juillet 1162 à Vizille, fut un comte d'Albon de 1142 à 1162. Au cours de son règne, il prit le titre de dauphin du Viennois
 
Béatrice d'Albon, (née en 1161 - morte le 16 décembre 1228 au château de Vizille), dauphine du Viennois, comtesse d'Albon, de Grenoble, d'Oisans et de Briançon de 1162 à 1228
Regence de Clémence de Bourgogne sa grand-mere de 1162 à 1164,
puis c'est Béatrice de Montferrat, la mère de Béatrice, qui assure la régence à son tour
Marié à Albéric Taillefer qui meurt sans postérité en 1183, Béatrice se remarie immédiatement avec un autre vassal du roi de France, Hugues III (1148 † 1192), duc de Bourgogne.
 
André de Bourgogne, né en 1184, mort le 14 mars 1237, dauphin de Viennois, comte d'Albon, de Grenoble, d'Oisans et de Briançon de 1228 à 1237 sous le nom de Guigues VI
 
Guigues VII de Bourgogne, né en 1225, mort en 1269, dauphin de Viennois, comte d'Albon, de Grenoble, d'Oisans, de Briançon, d'Embrun et de Gap de 1237 à 1269
 
Jean Ier de Bourgogne, né en 1264, mort à Bonneville le 24 septembre 1282 d’une chute de cheval, dauphin de Viennois, comte d’Albon, de Grenoble, d’Oisans, de Briançon et d’Embrun de 1269 à 1282
 
Humbert Ier, né vers 1240, mort le 12 avril 1307, fut un baron de la Tour-du-Pin, avant de devenir, par mariage, dauphin de Viennois. Il était fils d'Albert III, baron de la Tour-du-Pin, et de Béatrice de Coligny. Sa mère était elle-même fille d'Hugues Ier, seigneur de Coligny, et de Béatrice d'Albon, dauphine de Viennois
 
Jean II de la Tour du Pin (né vers 1280 — mort le 5 mars 1319 au Pont de Sorgues, près d’Avignon) fut dauphin de Viennois de 1306 à 1318. Il était fils d'Humbert Ier, dauphin de Viennois et seigneur de la Tour du Pin, et d'Anne de Bourgogne, dauphine de Viennois.
 
Guigues VIII de la Tour-du-Pin (né en 1309 - mort le 28 juillet 1333), fut dauphin de Viennois de 1318 à 1333
 
Humbert II Le-Vieux de la Tour-du-Pin, né en 1312, mort le 22 mai 1355, fut un dauphin de Viennois de 1333 à 1349.
En 1349 Humbert II cede le Dauphiné a La France
Pour s'assurer que le Dauphiné, devenant fief du fils aîné du roi de France, ne soit pas assimilé à n'importe quel autre domaine du souverain, Humbert signe le 29 mars 1349 le traité de Romans avec la royaume de France. Ce traité instaure le "Statut delphinal", ce qui exempte les Dauphinois de nombreuses taxes et impôts. La défense de cette constitution particulière sera l'objet principal des discussions du parlement provincial dans les siècles qui suivirent.Le 30 mars, ses conseillers du roi Guillaume Flotte, Pierre de la Forêt et Firmin de Coquerel, évêque de Noyon, après plusieurs semaines passées à Tain-l'Hermitage, obtinrent l’accord de Humbert II pour la cession. Le 16 juillet 1349, le Dauphin du Viennois aliénait enfin ses droits viagers en faveur de Charles, fils de Jean de Normandie et aîné des petits-fils de Philippe VI, qui fut donc le premier à porter le titre de Dauphin de France. Humbert cédait ses domaines contre 200 000 florins et une rente annuelle de 24 000 livres payable à Pâques ou à la Trinité. La cérémonie du transport (qui est le nom donné à la cession pour sauver les apparences) se déroula à Lyon, au couvent des dominicains de la place Comfort. Au cours de celle-ci, Humbert II « se dévêtit » de sa suzeraineté pour en « saisir et investir » Charles. Il lui remit l’épée du Dauphin au manche incrusté du bois de la Vraie Croix, la bannière de saint Georges éclaboussée du sang du dragon, le sceptre et l’anneau delphinaux. Le nouveau Dauphin jura, entre les mains de Jean de Chissé, évêque de Grenoble, de respecter les franchises du Dauphiné, en particulier les statuts solennels promulgués par Humbert II. Dès le lendemain Humbert prit l’habit monastique.
Le Dauphiné
L‘Europe au XIIIeme siècle
Histoire de Brame-Farine
Accueil
Mons Bramentium Farinarum